Titre
:
Did I Mention I Love You.
Auteur
:
Estelle Maskame.
Éditeur
:
PKJ.
Pages
:
416.
Lu
en août 2016.
Résumé
Eden,
16 ans, va passer l été dans la nouvelle famille de son père, à Santa Monica,
en Californie. Il vient de refaire sa vie, ce qui signifie qu Eden a trois
nouveaux demi-frères. Le plus âgé, Tyler, est un vrai bad-boy : séducteur,
égocentrique, violent ... Mais Eden décèle en lui une grande fragilité,
conséquence d'un lourd passé. Fascinée, elle ne peut s empêcher de succomber au
charme de la seule personne qui lui est pourtant défendue : son demi-frère.
Mon avis :
Ce roman me tentait un peu, je voulais aussi comprendre son succès et il
semblait être parfait pour les vacances et j’ai eu raison. Il est très sympa et
assez addictif. Parfait pour les vacances, néanmoins j’ai tout de même quelques
petites choses à reprocher à ce roman, mais il n’empêche que j’ai passé un bon
moment et que je pourrais tout de même me laisser tenter par la suite
Eden vit seule avec sa mère depuis
que son père les a quittés il y a maintenant 3 ans. C’est bientôt l’été et
tandis qu’Eden n’a plus adressé la parole à son père depuis tout ce temps, ce
dernier lui propose de venir passer les vacances chez lui à Santa Monica et
ainsi rencontrer sa toute nouvelle belle famille. Bref, rien d’enchantant pour
elle, mais elle va tout de même accepter parce qu’au moins elle pourra toujours
découvrir la Californie par la même occasion. Ce sera loin d’être facile parce
qu’elle en veut toujours à son père de les avoir abandonnés elle et sa mère.
Elle va donc découvrir Ella, la nouvelle compagne de son père, ainsi que ses 3
enfants ou plutôt ses 3 nouveaux demi-frères, mais un seul va vraiment attirer
son attention. Il s’agit de Tyler, le plus grand, âgé de 17 ans. Il va beaucoup
l’intriguer et pourtant on ne peut pas dire qu’il soit très sympa avec elle dès
le premier abord. Il est même infâme. Il envoi paître un peu tout le monde et
je dois dire qu’au début de ma lecture j’ai eu un peu peur parce que je n’appréciais
pas franchement son personnage. Mais heureusement au fil de notre lecture on le
découvre et j’ai eu un peu de compassion pour lui je dois bien l’avouer. C’est
un personnage assez mystérieux et pourtant en tant normal, j’adore ce genre de personnage,
mais là ça ne passait pas franchement. Sous ces airs de gros dur il c’est façonné
une belle carapace. Il se cache.
Ce roman, je le répète est assez
addictif, mais je l’ai tout de même trouvé un peu cliché. Disons qu’il montre
une image de la jeunesse pas très glorieuse. La jeunesse est montrée seulement
dans l’excès et du coup cela perd un peu de crédibilité. On a du mal à trouver
ça réaliste au final, même s’il se laisse très bien lire. Le roman traite
de nombreux sujets concernant la jeunesse, mais sans aller en
profondeur. Donc forcément il y a des soirées, avec de l’alcool, de la drogue,
du sexe, des mensonges à gogo… La totale, le cliché de la jeunesse dans toute
sa splendeur. Le regard des autres est aussi légèrement abordé tout de même.
Mais on a vraiment l’impression que ce groupe de jeune ne cesse de faire la
fête et dans le seul but d’être défoncé. Bon, c’est les vacances, ça se passe
en Californie, mais là c’est montrer avec un peu d’exagération je pense. Néanmoins,
malgré ce que j’en ai pensé, le roman reste très soft, j’ai bien aimé suivre l’histoire
du point de vue d’Eden, même si je n’ai pas vraiment pu m’identifier à elle. D’ailleurs,
elle est vraiment très gentille parce que je ne pense pas que j’aurais pu
supporter Tyler plus longtemps. Bon bien entendu, même s’ils sont demi-frères
et sœurs vous vous doutez bien qu’il va y avoir une attirance entre eux.
En bref, j’ai bien aimé Did I Mention I Love You, il reste plaisant à lire même si j’ai quelques petites
choses à lui reprocher. C’est vraiment dommage que les sujets abordés ne soient
pas davantage traité en profondeur. Après cette image de la jeunesse existe, mais du
coup, ça m’a un peu empêché d’être davantage pris par ma lecture, même si j’avais
envie de découvrir la suite à chaque chapitre que je lisais.
Note :
3/5.
